Les dangers naturels à Maurice

Vivre à Maurice, c’est un rêve devenu réalité pour de nombreux expatriés ! Si vous souhaitez les imiter, sachez toutefois qu’il existe certains dangers naturels à Maurice. Avant toute chose, gardez en tête que l’île ne compte aucun prédateur, et que l’on y est bien plus en sécurité que dans de nombreux pays ! Nul besoin, dans ce cas, d’annuler votre projet d’expatriation pour quelques petits désagréments éventuels…

Voici donc tout ce que vous devez savoir sur les dangers naturels à Maurice !

C’est parti !

Tout paradis tropical possède forcément ses petits revers climatiques ! Bien qu’il y fasse beau et chaud la plupart du temps, Maurice n’échappe pas à cette règle…

L’un des plus gros dangers climatiques auxquels vous devrez (peut-être) faire face à Maurice, ce sont les cyclones. Ces tempêtes tropicales se forment généralement au nord de l’océan Indien, et se dirigent parfois sur notre petite île. Certains sont dévastateurs, et font d’importants dégâts matériels ou humains.

Cependant, cela fait de longues années que le pays n’a pas été touché par un cyclone qui a tout ravagé sur son passage. Normalement, il suffit de se terrer chez soi et d’attendre que la tempête passe. Soyez sans crainte, la vaste majorité des habitations mauriciennes sont conçues spécialement pour résister aux plus forts cyclones ! Pour savoir comment se préparer à un cyclone à Maurice, c’est par ICI ! 

Si vous vous expatriez à Maurice, sachez que vous devrez faire face ponctuellement à des inondations. Durant la période des pluies, qui a lieu normalement entre janvier et mars, l’île peut être frappée par de très fortes averses. Par le passé, certaines d’entre elles ont été meurtrières. Il faut dire que le développement immobilier rapide sur l’île n’aide pas beaucoup à évacuer ces trop-pleins d’eau.

Néanmoins, ces dernières années, les autorités ont investi dans l’amélioration du réseau d’évacuation des eaux. Attendez-vous tout de même à de grosses accumulations d’eau sur les routes, dans votre jardin ou parfois dans votre maison à cette période !

À Maurice, il fait chaud toute l’année ! Parfois même trop… En effet, durant l’été austral (septembre à avril), il peut arriver que le thermomètre monte au-delà des 30 degrés Celsius, surtout dans les régions côtières.

Ajoutez à cela une humidité de presque 100%, et vous obtenez une atmosphère aussi collante que brûlante ! Penser à bien rester hydraté est donc essentiel à cette période. Heureusement, si vous souhaitez vous rafraîchir, l’océan n’est jamais bien loin à Maurice !  

Il n’y a pas d’animaux mangeurs d’hommes sur notre île… À moins qu’un lion ou qu’un tigre ne s’échappe du parc de Casela, vous pouvez d’ores et déjà oublier ce type de danger naturel à Maurice. Toutefois, vous pourriez éventuellement tomber sur une bestiole qui pique, qui mord ou qui gratte. Évitez donc de vous frotter aux bébêtes qui suivent !

Toutes les guêpes (mouches) jaunes de l’île Maurice piquent, et la saison estivale correspond à leur période d’activité la plus intense. C’est à cette époque que les reines bâtissent leur nid et élèvent leur colonie. Leur piqûre cause une douleur aiguë, qui dure environ une heure. Le danger est de se faire piquer par plusieurs guêpes, voire de se faire attaquer par une colonie entière… 

Ce qui peut arriver, puisque ces coquines construisent leurs maisons dans des endroits parfois très insolites : derrière un coin de rideau, sous une table, dans un vieux pneu… Gare à ceux qui osent ne serait qu’effleurer la forteresse de ces dames ! Ils s’exposent immédiatement à une sanction collective et sans pitié… Attention, certaines personnes peuvent être allergiques aux piqûres !

Les plus agressives des mouches jaunes et celles dont la piqûre est la plus douloureuse sont les « laklos », qui doivent leur nom a leur nid en forme de cloche. En cas de malchance, appliquer un oignon coupé en deux et frotter. Certains pensent également qu’uriner sur la plaie est une bonne solution… À chacun son truc!

Une piqûre de moustique, ce n’est pas très douloureux… Pourtant, cet insecte enquiquineur qui vrombit dans nos oreilles et s’attaque à tout ce qui bouge dès la nuit tombée mérite bien sa place dans cette liste. Certaines espèces de moustiques présentes sur l’île peuvent en effet être des vecteurs de maladies graves. Jusqu’au milieu du vingtième siècle, le pays a dû faire face a plusieurs épidémies de malaria, parfois dévastatrices.

Le paludisme a depuis été éradiqué, mais d’autres menaces communes sur le continent africain n’attendent que d’être ramenée dans l’île par le premier voyageur qui passe. Rien qu’en 2013, 17 cas de dengue et 46 cas de malaria ont été importés du continent. Au début des années 2000, une épidémie de chikungunya a fait des ravages à Maurice et à La Réunion.

Comme les moustiques dans nos îles sont très nombreux et les piqûres quotidiennes, plusieurs méthodes doivent être appliquées pour une protection maximale: crème, sprays, moustiquaires, capsules à brûler (Vape), spirales (sandales), et surtout l’éradication de tous les points d’eau stagnante à proximité de votre domicile. Évitez également de gratter les zones piquées pour échapper aux infections.  

Une morsure de fourmi rouge mauricienne, ce n’est pas très agréable ! D’autant plus que ces petites bêtes s’attaquent rarement aux humains en solo… Si vous vous trouvez déjà à Maurice, vous avez peut-être remarqué de petits monticules de terre sèche au beau milieu d’un gazon.

Évitez-les à tout prix ! Leurs morsures sont extrêmement douloureuses, et peuvent facilement faire hurler de douleurs les plus résistants. De plus, elles sont très réactives : il leur suffit de quelques secondes à peine pour faire d’un pied égaré sur une fourmilière de la charpie… Vous êtes prévenus !

Vous remarquerez bien vite que les plus grands dangers naturels à Maurice ne sont pas terrestres, mais marins ! Bon, le lagon mauricien est tout de même plutôt safe, comme environnement… Mis à part quelques exceptions notables ! Alors, restez sur vos gardes !

L’un des plus grands dangers naturels à Maurice, dans la mer, ce sont les courants. Nombreux sont en effet les touristes, et aussi parfois les Mauriciens, qui se sont faits surprendre par la force de ces phénomènes maritimes.

La barrière corallienne de l’île est constituée de passes, où l’eau entre ou sort du lagon lors des changements de marée. Dans certains endroits, la marée descendante peut ainsi causer des courants violents qui vous tirent vers le large. C’est le cas par exemple à Pomponette, petite bourgade du Sud dont le lagon a happé bon nombre de baigneurs…

Renseignez-vous donc avant de vous jeter à l’eau ! Si vous ne connaissez pas les lieux, contentez-vous d’une petite baignade au bord de l’eau et évitez de vous aventurer trop loin. Et si jamais vous vous faites prendre dans le courant, rappelez-vous de ne surtout pas nager contre celui-ci ! Les courants marins sont en effet des couloirs d’eau dont la force peut rivaliser avec celle de rivières ou de torrents.

Nagez donc vers le côté, perpendiculairement au courant. Une fois que vous sortirez de celui-ci, vous pourrez vous diriger vers la côte. Ou alors, faites la planche et attendez les secours.   

Sa mine patibulaire et son extrême laideur ne cachent pas sa beauté intérieure. Chez le laf labou, horrible créature évoquant un croisement entre un crapaud, Gollum et Belzébuth, l’habit fait définitivement le moine… Ce poisson se terre sous le sable, se camoufle dans les algues ou sur les rochers, pour gober les proies imprudentes de sa gueule béante.

Sa piqûre cause des douleurs atroces, potentiellement fatales, qui peuvent durer plusieurs jours, semaines ou mois. Le membre piqué enfle et prend des couleurs horribles… Bref, vous ne voulez surtout pas y avoir affaire. Mieux vaut se munir de chaussons en plastique quand on marche dans le lagon et surtout, bien regarder où on met les pieds…

Certains pêcheurs connaissent le moyen d’enlever une partie du poison en le suçant avec la bouche, mais cette technique doit être réalisée immédiatement et peut-être dangereuse pour celui qui l’administre. Il existe aussi un antidote, à administrer le plus tôt possible après la piqûre. On en trouve dans la plupart des centres médicaux. 

Contrairement aux apparences, la gratelle n’est pas une méduse. Cet étrange animal marin, composé d’un flotteur et de longs filaments, est en réalité un organisme coloniaire sur lequel résident des milliers de polypes. Ailleurs, on l’appelle galère portuguaise.

Avec le laf labou, il est sans doute l’animal le plus dangereux du lot ! Son venin, présent sur tout le corps de la créature, est affreusement efficace: il suffit de l’effleurer pour ressentir immédiatement une douleur abominable. Les symptômes: brûlures intenses, crispations et douleurs musculaires, crampes d’estomac, fièvre… Dans certains cas extrêmes, l’animal peut causer la mort.

La dose de venin fatale pour l’homme est de 0,2 ml par litre de sang… On trouve généralement la gratelle échouée sur la plage ou dans les rochers, particulièrement sur la côte est où elle est apportée par les vents et les courants. Très dangereux pour les jeunes enfants, qui peuvent être attirés par sa couleur mauve fluorescente…

Vous trouverez toutes sortes d’oursins dans le lagon et sur la barrière de corail à Maurice. Certains, comme l’oursin blanc (délicieux avec du citron), vivent sur des étendues de sables. D’autres encore préfèrent se réfugier au creux des rochers ou des coraux… Qu’ils soient mauves, rouges, noirs, verts ou blancs, évitez de vous y frotter !

Les oursins noirs aux longs piquants sont venimeux et peuvent causer des fièvres. Certaines espèces sont mêmes capables de projeter leurs épines ! Heureusement, ils ne se déplacent pas bien vite… Vous avez donc le temps de voir venir et d’éviter d’y poser les pieds !

On vous a gardé le meilleur pour la fin ! Le requin bouledogue est le squale le plus agressif qui hante les eaux de l’océan Indien, mais aussi le plus meurtrier. Si les attaques de requins sont extrêmement rares à l’île Maurice, l’île soeur de La Réunion, située à quelques dizaines de kilomètres à peine de nos côtes, a connu une terrible série d’attaques depuis 2011.

Des requins bouledogues, principaux suspects dans la plupart des attaques chez nos voisins, sont régulièrement aperçus par les plongeurs au large de la barrière mauricienne… Mais contrairement à La Réunion, Maurice est entourée d’une large portion de barrière de corail. Quelques requins parviennent parfois à pénétrer dans l’enceinte du lagon, jusqu’ici sans faire de victimes. Vous ne devriez donc pas avoir de problème de ce côté !

Alors, toujours envie de vivre la grande aventure malgré tous ces dangers naturels à Maurice ?

On ne peut que vous y encourager ! Soyons réalistes, quel pays au monde est complètement dépourvu de dangers ? Et puis, les dangers naturels à Maurice sont de la gnognotte en comparaison avec d’autres pays. Tenez, en Australie, par exemple, la moindre bestiole en veut à votre vie…

Bref, si l’expatriation à Maurice vous tente encore, n’hésitez pas à contacter nos experts lors d’un appel gratuit et sans condition !