Nous avons rencontré Anna et Benoît, que nous avions accompagnés en 2022 lors de leur projet d’expatriation en famille à Maurice, afin de faire le bilan de leur première année passée sur l’île.
Tous deux trentenaires, Anna et Benoît ont chacun créé un cabinet de recrutement en lien avec la France ! Ils sont arrivés avec leur premier fils, Léo, et Anna vient tout juste de donner naissance à leur deuxième enfant.
Découvrez l’histoire authentique de l’expatriation en famille à Maurice de ce couple d’entrepreneurs passionnés de voyage. Ils reviennent sur les motivations de leur expatriation à Maurice et nous partagent leurs impressions, leurs moments forts, leurs défis et leurs réussites.
Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de venir à Maurice ?
B: On étouffait de plus en plus à Paris. Nous avions déjà notre premier enfant et le confinement a renforcé ce sentiment d’étouffement. On vivait dans un appart de 60 mètres carrés et on avait besoin de prendre l’air.
A: On cherchait une destination en France, avec le soleil et idéalement la mer, avec un faible décalage horaire avec la France. Une destination « kids friendly », parce qu’on avait un enfant et qu’on attendait un deuxième. Et si possible avec la langue française, parce que ça facilite l’expatriation.
Pour une première expatriation tous ces critères étaient importants et du coup nous sommes tombées sur Maurice.
Où et comment avez-vous trouvé les informations pour votre expatriation ?
A: Nous avons passé beaucoup de temps sur LinkedIn, sur Google et nous avons lu notamment beaucoup d’articles du blog de SmartTraveller, à savoir sur la santé, l’école, la nourriture, le logement, quelle région habiter. Ensuite je suis entrée en contact avec différents entrepreneurs à Maurice.
Quel visa avez-vous choisi ? ✈
A : J’ai échangé avec Anaïs de chez SmartTraveller qui m’a aiguillé vers le Permis Investisseur, car l’idée c’était de créer une entité de ma société à Maurice. J’avais donc besoin d’être accompagnée, car la procédure est assez complexe, longue, et je n’avais pas toutes les informations !
B: J’ai été dans un premier temps rattaché au permis d’Anna et vu que je veux aussi moi créer ma structure à Maurice, j’ai lancé avec SmartTraveller les démarches pour obtenir mon permis investisseur. C’est en cours !
Quels ont été les défis auxquels vous avez été confrontés lors de votre expatriation ?
B: Tout d’abord l’aspect logistique. On voulait ramener quelques affaires, quelques effets personnels de France. Entre le conteneur, les délais, les prix, ça a été un peu le premier défi ce déménagement.
Ensuite, il y a eu le challenge de gérer notre enfant, puisque les crèches ici finissent à 14h. Il a fallu trouver la nounou ! Ça nous a pris un petit peu de temps, mais nous avons trouvé quelqu’un de fiable et de bien !
En général, tout s’est passé assez naturellement et assez tranquillement.
Parlez-nous de votre expatriation en famille ?
A : Pour les enfants, on trouve que Maurice est une destination incroyable. Notre fils qui a 3 ans vit les pieds dans le sable, à la crèche il joue dans le sable, tous les week-ends il se baigne !
Il ne veut plus mettre de chaussures, ni même de pantalons !
L’après-midi il fait du vélo, il va se balader dans les champs de canne à sucre… Les gens sont adorables avec lui, tout le monde lui fait « coucou ». Il est très heureux et très épanoui !
B: On ne peut pas rêver mieux à son âge. Même à sa crèche, tout le personnel est adorable. Enfin on le laisse vraiment les yeux fermés, c’est trop cool !
Comment s’est passée votre intégration à la culture et au mode de vie mauriciens?
A: On a beaucoup échangé avec des Mauriciens qui ont aussi cette culture entrepreneuriale, qui ont vécu à l’étranger. Donc ça a été facile de faire des premières connaissances.
Le succès d’une expatriation, c’est avant tout de reconstruire un cercle social. Et ça s’est fait via la crèche, via les voisins, via les collègues de bureau. Donc assez naturellement !
Nous avons aussi beaucoup voyagé avant de venir à l’Ile Maurice. L’une des choses que l’on aime le plus, c’est bien la différence de culture. Et à Maurice, c’est vrai qu’il n’y a pas une seule culture.
B: On découvre encore même un an après ! Il faut accepter, laisser de côté ses idées de français, de parisien même, et venir avec un regard nouveau, être à l’écoute, être ouvert !
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans la vie à Maurice ?
A: Tellement de choses. Le soleil, les activités sportives, la météo, le fait de ne pas se prendre la tête, c’est short, t-shirt tous les jours et ça suffit.
Il y aussi le fait que tout est à proximité. On met 5 minutes pour aller travailler, 5 minutes pour déposer notre fils à la crèche, 5 minutes de la plage. On rentre à la maison et il n’y a aucun stress dans notre quotidien.
Quelle est la chose qui diverge le plus de votre quotidien en France ? ☀
B : C’est un peu ce que disait Anna juste avant sur le stress de la vie dans une grande ville, notamment à Paris.
Alors qu’ici, nous sommes à proximité de tout. Donc c’est vraiment la charge mentale et le stress en moins.
Il y a le fait de ne pas vivre dans un petit appartement, et ne plus aller dans le même parc ou on allait tout le temps pour que les enfants jouent.
Ici c’est différent. On possède une maison avec une piscine. Dès que l’on a besoin, on va sur la plage. C’est tout simple, il n’y a aucun stress.
A: C’est le stress en moins, qui a changé entre notre vie avant et maintenant. Génial !
Quels sont les avantages pour les enfants à Maurice, par rapport à la France ?
A: Je pense que la vraie différence, c’est le fait qu’on soit accompagné et soutenu.
Il y a d’abord la crèche, qui termine certes à 14 heures. Nous avons fait appel à une super nounou, qu’on a pris du temps à trouver, mais elle est incroyable.
Notre enfant peut vraiment avoir le côté collectivité, il est à la maison, il joue avec les enfants des voisins, il fait du vélo. Il a une vie en extérieur qu’il n’avait pas à Paris.
Et ensuite, ce qui diffère, ce sont les sorties. Avant, le week-end, pour défouler Leo, on l’emmenait dans les parcs parisiens où il y avait 50 enfants et 50 parents qui étaient déprimés d’être dans le parc.
A Maurice, on l’emmène à la plage avec nous quand on y va avec nos amis !
Côté vie sociale à Maurice, comment ça se passe ?
A : A l’île Maurice tu rencontres plein de nouvelles personnes, que ce soient des Mauriciens, des personnes expatriées… Il y a tellement de lieux où tu peux faire de nouvelles connaissances ! Dans un resto, un bar ou un coucher de soleil/apéro sur la plage.
B: Il y a le côté entrepreneur aussi. C’est assez riche de ce point de vue. Et tu as plein d’événements ou, tout simplement, en utilisant les réseaux sociaux tel que LinkedIn, aujourd’hui, tu as moyen de rencontrer pas mal d’entrepreneurs, de gens qui partagent aussi ta passion pour les voyages, le fait de s’expatrier. Forcément, ça crée des liens et ça rapproche les personnes.
Quels lieux ou activités recommanderiez-vous aux autres familles d’expatriés ?
A : Alors, moi, je recommande, en cas de pluie, ce qui est assez rare, Capitaine Tom. C’est un centre où tu n’as que des trampolines ! C’est génial !
B : Adulte comme enfant, vous pouvez y aller, c’est génial !
A: Après, il y a une super activité pour les enfants qu’on a fait sur la plage de Trou aux Biches, c’est une balade dans un bateau avec un fond de verre. C’est un bateau avec un fond transparent. Les enfants peuvent voir les coraux, les poissons et même des tortues ! C’est un peu comme la plongée avant l’heure !
Un an déjà. Quel bilan faites-vous ? Comment envisagez-vous la suite ?
B : On se voit bien rester là un certain temps. On ne met pas de date limite. Pour l’instant, c’est parfait !
A: Aucun regret ! Première année incroyable. Pleine de défis. Mais intégration, adaptation, avec les enfants. On ne retiens que du positif. On n’a aucun regret d’avoir sauté le pas.
Ça n’a pas été compliqué de tout quitter pour venir vivre à Maurice ?
A : Nous sommes très fans de voyages et on savait qu’un jour on s’expatrierait. Donc ça n’a pas été difficile de quitter notre famille et nos amis, car on le faisait pour offrir une nouvelle vie à nos enfants. Et ça nous permettait à mon mari et à moi de réaliser nos rêves.
Cela étant dit, nos amis et notre famille peuvent venir nous voir. C’est quand même une belle destination ! Donc pour le coup, on sait qu’on va avoir pas mal de visites. Mais bon, aujourd’hui, avec les réseaux comme WhatsApp, la communication à distance est plus simple.
B : C’est vrai que c’est dur mais notre vie a tellement changé. On a l’impression d’être en vacances toute l’année.
En France, on n’a jamais eu de jardin, parce qu’on vivait en ville. Là, on a un jardin et, le soir, on peut regarder les étoiles avec les enfants. Ce sont des trucs tout bêtes mais c’est un retour vers la nature qui est tellement génial.
Ça compense beaucoup l’éloignement. Et la séparation avec la famille !
Avez-vous un conseil à donner aux familles qui souhaitent s’expatrier ?
B : Foncez !
A: Je pense qu’il faut y aller. Il n’y a aucun risque. On n’a aucun regret.
Petit conseil, si vous avez des enfants, trouvez une bonne nounou. Et ayez conscience que le système au niveau des crèches est différents, elles s’arrêtent plus tôt ici.
Pour le coup, Maurice est une expatriation assez simple. Parce que c’est la même langue, c’est donc plus simple.
Et ensuite tout le monde ici est très accueillant !
Donc… go ! Allez-y !
Partir vivre à l’étranger en famille est une décision qui nécessite une réflexion approfondie. Il est essentiel de considérer tous les aspects de cette expérience, afin qu’elle soit couronnée de succès et profite à chaque membre de la famille.
Si vous avez le moindre doute, téléchargez gratuitement notre guide de l’expatriation, ou jetez un œil à l’interview vidéo d’Anna et Benoît sur nos réseaux sociaux !
Surtout, comme eux, faites confiance aux experts de Smart Traveller pour vous conseiller tout au long de votre projet d’expatriation en famille à Maurice !
